L’héritage familial n’est pas un mythe

Salut, j’ai vu ton post sur Twitter et je voulais t’envoyer ça. Je sais pas si c’est vraiment une anecdote, mais c’est surtout mon histoire avec servette.
(Il est un peu beaucoup long, je l’ai écris rapidement dans le train, libre à toi de le garder ou non !)
Mon père (qui est de 1954) a grandi à Bienne et à ensuite dû descendre sur Genève pour le travail. Il est tombé amoureux du grand Servette FC ! Les années ont passé, les sentiments sont toujours restés.
Quelques année plus tard, me voilà mis au monde ( 1998 ) à Morges.
Voulant me transmettre sa passion, j’ai fait quelques matchs aux charmilles jusqu’au dernier match en 2002.
Des années après, grandissant à Avenches, village au fin fond du canton de Vaud, j’ai passé ma jeunesse à me battre contre mes copains de l’époque, à dire que le Servette FC est LE meilleur club du monde, là où tous le monde soutenait les gros clubs. (Real Madrid, Fc Barcelone, Manchester United, etc).
Mon père a réussi, depuis petit, à m’inculquer que le servette est le grand club qu’on pense être et ce, malgré toutes les années noires du club que l’on connaît. Il m’a transmis toutes les valeurs du maillot grenat et, surtout, il m’a emmené partout ! Nous avons fait, en famille, régulièrement les voyages d’Avenches à Genève même si des fois, il n’y avait que 900 spectateurs à la Praille !
De Genève à Vaduz le servette a fait pleinement partie de notre vie.
J’ai maintenant 25 ans, j’habite toujours à Avenches et je suis toujours un acharné du grand Servette FC ! Je suis quasiment à tous les match à la Praille et j’effectue régulièrement (voir plus) les déplacements. Je peux donc dire que mon père a réussi sa transmission et c’est clairement un lien fort en commun qui ne bougera jamais. Je le remercierai pour toujours de m’avoir donné cet amour indéfectible pour la couleur grenat.
(Petit détail) : j’étais présent pour la demi finale à Winthi, lui pas. Mon premier réflexe dès la fin du match a été de l’appeler en FaceTime avant de tomber en larmes, tant d’émotions après toutes ces années.